Grandeur et décadence du roman-feuilleton sous la IIIe République
A compter des années 1870, on assiste en simultané au plus grand déploiement du roman dans la presse et à son passage, via la concurrence des éditions bon marché, de la BD ou du roman-photo, à sa relégation à un mode de plus en plus mineur, « daté », de la littérature de masse.
Les évolutions de la presse
La Troisième République est, pour la presse, une période à la fois d’expansion et de diversification. De 1870 à 1914, on compte en moyenne de 50 à 70 quotidiens parisiens. Le tirage de la presse parisienne passe de 1,5 millions à 5,5 millions. Celui de la presse de province de 0,5 millions à 4 millions (et le nombre de titres de 100 à 240).
Les progrès de l’alphabétisation et des chemins de fer (constants durant tout le siècle) permettent enfin aux quotidiens de pénétrer les campagnes et de toucher un public pleinement populaire. Dans une période de libéralisation du régime de la presse, coexistent des journaux d’opinion et des journaux d’information, de la presse de faits-divers.
Les premiers, parfois fondés sous la Monarchie de Juillet, voire avant (La Presse, Le Siècle, 1836, Le Journal des Débats, 1789), sont souvent en perte de vitesse. La loi sur la presse de 1881 en provoqua une floraison de nouveaux, dont Le Cri du peuple de Vallès ou L’Humanité de Jaurès. Leur tirage reste en général modeste. Les seconds, qui se sont développés surtout sous le Second Empire, dans le sillage ouvert par le Petit Journal ont un tirage fort supérieur. Ils sont quatre à dominer la presse parisienne en 1914 : Le Petit Journal, Le Petit Parisien (fondé en 1876), Le Journal (1892) et Le Matin (1884). A eux quatre, ils tirent à 4,4 millions, soit 75% des tirages parisiens et 40% des tirages nationaux.
La différence entre journaux d’opinion et journaux d’information tend toutefois à se réduire, car tous développent leurs tirages et baissent leurs prix (en 1912, la plupart des journaux se vendent 5 centimes au numéro), tous peuvent traiter de politique … et tous publient des romans-feuilletons, attendus par le lectorat.
Le roman-feuilleton est installé dans une belle régularité : tous les jours paraissent un, puis deux, souvent trois romans-feuilletons en parallèle à partir de la fin des années 1880. La longueur (de trois à six mois), les genres et les auteurs (souvent attachés par contrat au journal) varient peu. Le paratexte publicitaire est bien en place : annonces publicitaires une semaine ou deux à l’avance, souvent accompagnées dans le journal d’une reproduction en réduction de l’affiche publicitaire du lancement, signée des plus grands maîtres de l’affiche (Chéret, Caran d’Ache, Steinlen, Poulbot, Starace…) et placardée dans toutes les villes et les villages, promenée sur le dos d’hommes-sandwiches.
Grands noms et auteurs émergents
Si l’on peut distinguer deux sous-périodes, l’une dans la continuité, de 1875 à 1900, l’autre avec des évolutions plus marquées, de 1900 à 1914, quatre grands noms dominent cette période, et obtiennent les succès le plus retentissants : Xavier de Montépin (1824-1902), Émile Richebourg (1833-1898), Jules Mary (1851-1922) et Charles Mérouvel (1832-1920).
La Porteuse de pain (Le Petit Journal, 1884-1885) est sans conteste le succès le plus éclatant de Montépin. Il donna lieu encore en 1973 à une mini-série TV de 13 épisodes de 26 minutes diffusés sur l’ORTF. Mais il écrivit plus de 200 romans-feuilletons et d’adaptations théâtrales en 30 ans, et eut un très grand succès dans la petite presse dès les années 1870. Ses romans entremêlent des éléments d’enquête policière à une peinture des milieux populaires et bourgeois où se fait sentir l’influence du naturalisme. Mélodramatiques et foncièrement conservatrices, ces œuvres sont souvent d’une tonalité sombre, même si la justice finit souvent (in extremis !) par prévaloir.
Comme celui de Montépin, le succès de Richebourg est lié au développement de la presse populaire, et repose sur les mêmes ressorts, dans une tonalité un peu plus sentimentale et moins sombre, et avec un art du dialogue et de la mise en scène qui n’est pas sans rappeler Dumas.
Son premier succès véritable lui vint avec la publication de L’Enfant du faubourg en 1875 (voir plus haut) dans Le Petit Journal. Les Deux berceaux (1878) sauvèrent le journal de Gambetta, La Petite république française, qui menaçait de périr faute de lecteurs. Ses publications furent également nombreuses et son succès constant.
Jules Mary est également un grand fournisseur de romans mélodramatiques à succès. On lui doit Roger la Honte dans le Petit Journal (1886-1887) qui fut aussi en adaptation un des plus gros succès du théâtre de l’Ambigu et sera adapté à plusieurs reprises au cinéma, ou encore La Pocharde (Le Petit Parisien, 1897-1898), qui eut le même destin. Il publia toutefois en même temps, dans des journaux d’opinion comme Le Temps, Le Figaro, L’Intransigeant ou L’Illustration des romans plus courts, réputés plus « littéraires ». Il s’intéresse également au cinéma naissant, et crée dans les années 1900 une commission du cinéma à la Société des Gens de lettres.
Charles Mérouvel, dont le titre le plus connu est certainement Chaste et flétrie (Le Petit Parisien, 1889), qui lança la collection du « livre populaire à 65 c » chez l’éditeur Fayard, eut également un immense succès, prolongé par la publication de ses œuvres regroupées en séries (« Les crimes de l’amour », « les crimes de l’argent », « les vices du jour ») dans des collections bon marché. Les œuvres de Mérouvel sont plus centrées que celles de ses confrères sur le conflit amoureux, et sont empreintes d’une tonalité érotique plus ou moins gazée, qui semble déjà annoncer les œuvres d’un Delly ou d’un Maxime Villemer.
Il nous faut aussi mentionner Georges Ohnet (Le Maître de forges, 1882) et Pierre Decourcelle, qui ont à peine moins de succès. Le second deviendra directeur artistique de la SCAGL (Société cinématographique des auteurs et gens de lettres) fondée par Pathé en 1908.
Dans les dernières années du XIXe siècle et les premières du XXe, l’esprit de révolte et de contestation se réveille : grèves ouvrières, attentats anarchistes, affaire Dreyfus… Positivisme et naturalisme sont dès lors en recul. Spiritisme, hypnotisme, philosophies de l’inconscient se déploient. Le roman social à tendance sentimentale reste prééminent, avec les mêmes auteurs, rejoints par quelques nouveaux (Arthur Bernède, Georges Spitzmüller), et tend à se féminiser (G. Maldague, René d’Anjou, M. Villemer, D. Lesueur, Delly…).
Toutefois de nouveaux venus apportent un renouvellement à l’écriture feuilletonesque, en réactivant les héros tout-puissants (Arsène Lupin, Pardaillan), et en intégrant le mystère et le fantasme dans des œuvres fantaisistes, fantastiques ou frénétiques, qui attireront bientôt l’attention des surréalistes (Gaston Leroux, Gustave Lerouge, Michel Zévaco, Maurice Leblanc, Allain et Souvestre).
Les principaux genres et leurs évolutions
Le genre dominant de cette période reste incontestablement le roman de mœurs contemporaines, sentimental et mélodramatique, que pratiquent les auteurs les plus adulés du lectorat – et bien d’autres. C’est le roman populaire par excellence, celui qu’on a souvent confondu avec le roman-feuilleton, beaucoup plus divers.
A un moment où le lectorat s’élargit aux classes populaires, le peuple y est plus fréquemment représenté, et pas seulement sous la forme de la pègre des villes, mais aussi sous celle du monde ouvrier, artisan, paysan. C’est un roman centré sur la victime – et non sur le justicier. La victime est souvent une femme (et dans ce cas presque toujours une mère), et d’origine populaire. Accusée à tort, elle subit un long martyre avant d’être enfin réhabilitée. La bourgeoisie est la classe dominante, qui n’est plus distinguée de la noblesse, et, s’il y a quelques nobles dépravés et autres bourgeois dévoyés, la leçon morale du roman est claire : la société bourgeoise est légitime et juste, et, si le peuple est travailleur et docile, il pourra s’élever dans la société. Travail, famille, patrie sont les trois valeurs-clé exaltées (et particulièrement la patrie).
On est loin, dans ces romans, de l’aspect critique des romans-feuilletons romantiques, et cela, quelle que soit la tendance politique du journal ou du romancier. Si l’engagement politique direct, dans les grands journaux populaires, reste prudent, il ne manque pas de se développer par romans-feuilletons interposés dans les journaux militants, qu’ils soient catholiques ou anticléricaux. Après 1900, le genre se maintient, bien qu’il soit concurrencé par d’autres genres, et tende parfois à évoluer vers le « roman d’amour ». Dès 1905 par ailleurs, et encore plus à partir de 1912 se développe un roman-feuilleton patriotique et revanchard, dont les espaces sont soit l’Alsace, soit les colonies, et où s’esquisse déjà ce qui deviendra le roman d’espionnage.
Mais le genre qui se développe le plus, à côté du genre dominant avec lequel il partage d’ailleurs certains traits, c’est le roman policier – qu’on pourrait appeler plus justement le roman criminel. En effet, malgré une tendance à la codification du roman policier sous l’influence des traductions de Conan Doyle (à partir de 1902), et de la diffusion des fascicules Eichler contant les aventures de Nick Carter et Nat Pinkerton (à partir de 1907), le roman policier français est moins centré sur l’énigme que sur le criminel. C’est lui qui fascine, que ce soit le bandit chevaleresque Arsène Lupin, ou, dans un registre plus noir, le criminel international Larsan, dans la série des Rouletabille, ou les chefs de bandes criminelles, Zigomar de Léon Sazie, ou le Docteur Cornélius de Gustave Lerouge.
Aux criminels s’affrontent des adversaires à leur taille (Rouletabille, l’inspecteur Juve et le journaliste Fandor contre l’insaisissable Fantômas), mais c’est toujours l’épopée du crime, inlassablement renaissant, qui nous est contée. Les deux principaux représentants en sont Gaston Leroux (1868-1927) et Maurice Leblanc (1864-1941). Leroux est l’auteur d’une œuvre multiple, où prennent place le cycle des Rouletabille (9 épisodes, qui parurent tous en feuilletons dans divers périodiques), mais aussi celui des Chéri-Bibi, le roi du bagne, publié dans Le Matin à partir de 1913.
Maurice Leblanc, adepte de Flaubert et Maupassant, publia d’abord des romans et nouvelles dans la lignée de ce dernier, qui n’eurent aucun succès, avant d’obtenir celui-ci grâce aux aventures d’Arsène Lupin, publiées à partir de 1904 dans le mensuel Je sais tout, puis, à partir de 1910 (et jusqu’en 1939) dans le quotidien Le Journal.
Le succès de ces romans criminels, à mi-chemin entre le roman policier et le roman noir, est parfois assuré directement par l’édition populaire, qui republie encore très souvent les romans-feuilletons. Ces maisons commencent également à publier des romans écrits directement pour l’édition, telle la série des Docteur Cornélius de Lerouge, publiés en fascicules hebdomadaires chez Tallandier ou encore la série des Fantômas, créée par Marcel Allain et Pierre Souvestre en 1910-1911, et fut directement éditée par Arthème Fayard (ainsi qu’adaptée au cinéma en 5 épisodes, par Louis Feuillade en 1913-1914, ce qui ne fit pas peu pour son succès, en particulier auprès des surréalistes).
On retrouve dans tous ces romans une sorte d’hommage au second degré dans la reprise plus ou moins distanciée, détournée, pastichée, parodiée, de tout un répertoire de situations, de personnages, d’images, de péripéties, qui s’est construit dans et par le roman-feuilleton tout au long du siècle écoulé : une mémoire fictionnelle s’est formée.
C’est également ce qu’on peut constater dans l’œuvre de Michel Zévaco (1860-1918), écrivain anarchiste qui renouvelle le roman historique avec sa série des Pardaillan, publiée à parti de 1900 dans La Petite république socialiste, et à partir de 1906 dans Le Matin. Renouant avec les héros tout-puissants, mais résolument ennemi des rois et partisan du peuple, Pardaillan évolue dans un monde à la fois épique et mélodramatique, situé à l’époque des derniers Valois. Dans sa geste se croisent les influences conjuguées de Dumas, Sue, Féval, Hugo et des romans mélodramatiques, dans un style expressionniste et flamboyant, d’un lyrisme échevelé, quoique certains éléments puissent faire penser à Leroux, ou à Allain et Souvestre. A côté de l’œuvre de Zévaco, le roman historique se maintient sans grandes nouveautés (par exemple dans l’œuvre de Paul Féval fils ou Maurice Landay).
En revanche se déploie dans le feuilleton et l’édition populaire un genre tout nouveau : le roman de science-fiction ou d’anticipation. Développé en Angleterre dans les années 1870, en particulier avec l’œuvre de H.G. Wells, celui-ci prend surtout son essor en France au début du XXe siècle. Il sort alors des revues spécialisées et se diffuse dans les grands quotidiens comme Le Journal et Le Matin.
Après l’optimisme des premiers romans verniens et leur confiance en la science et la technique à la découverte du monde, les dangers qu’elles présentent semblent l’emporter dans l’imaginaire : le personnage du savant fou, tout-puissant par la science pour la destruction, apparaît de façon insistante dans plus d’un roman, tel Le Maître du monde de Jules Verne, ou Le Mystérieux docteur Cornélius de Gustave Lerouge. Voyages et aventures projettent le héros dans les au-delà et en-deçà de l’espace et du temps : préhistoire et étoiles, voyage intersidéral ; mais le thème des envahisseurs venus de l’espace se profile également. A côté de Verne et Lerouge, JH Rosny aîné, JH Rosny jeune ou Jean de La Hire, sont les initiateurs français du genre dans le feuilleton.
Réception critique et diffusion
Plus que jamais en cette période d’expansion de la publication périodique, celle-ci est la voie privilégiée pour atteindre le public. Aussi les adeptes du naturalisme (Zola, Maupassant, Daudet, Vallès, Claretie…) comme les romanciers de l’école psychologique (Bourget, Barrès, Loti…) publient-ils tous leurs œuvres dans le journal et la revue.*
Mais la diversification de la palette journalistique conduit à une différenciation des publics : de quotidiens populaires comme Le Petit parisien ou Le Matin, en passant par des journaux plus « littéraires » comme Le Gaulois ou Gil Blas, jusqu’à des revues au lectorat limité comme La Revue blanche, où écrivent Mirbeau, Péguy, Proust, Blum, ou le symboliste Mercure de France (fondé en 1890), l’éventail est large. La différenciation s’opère aussi par la longueur : le conte ou la nouvelle sont réputés plus « littéraires » que le roman à rallonge, et même les grands journaux populaires en publieront, en alternance avec les romans, comme ils le firent d’ailleurs dès les premières années du roman-feuilleton (1836-1839), et au début de la petite presse (1863-1866).
Toutefois le divorce qui ne cesse de s’accroître entre grand public et avant-garde culturelle (Mallarmé, Jarry…), l’élitisation exacerbée de ces avant-gardes ont pour résultat une opposition moins marquée entre roman « littéraire » et roman « populaire », dans la mesure où c’est le genre même du roman qui est globalement rejeté par ces cercles avant-gardistes. D’autre part, des auteurs comme Jules Mary, JH Rosny aîné, J. de la Hire, Zévaco ou Leroux, qui sont mêlés au mouvement littéraire ou actifs dans le journalisme politique, ont un succès à la fois populaire et littéraire, qui remet en question limites et exclusions.
C’est ainsi qu’en 1905 Le Gaulois lança une enquête tendant à réhabiliter le roman populaire, tandis que René Bazin plaide pour un roman réellement populaire encore à venir. Ce mélange sera favorisé par le développement des éditions bon marché qui publient pêle-mêle des auteurs devenus « classiques » (Hugo, Zola), des romanciers « littéraires » (Paul Bourget, Pierre Benoît) et des romanciers populaires sacrés par le succès en feuilleton. Ce mélange se retrouve dans la vente par livraisons hebdomadaires à 1 ou 2 sous, qui se pratique encore beaucoup. Mais les années 1900 voient également l’essor des collections populaires, tels « Le livre populaire » lancé par Fayard en 1905, et joignant à la reproduction d’anciens romans-feuilletons l’édition originale de romans-feuilletons contemporains.
Chaque volume, tiré à 100 000 exemplaires, coûtait 65 c, et portait une couverture illustrée par un maître de l’affiche. Dans les deux décennies suivantes, ces collections, publiant de plus en plus d’inédits, vont tendre à supplanter le roman-feuilleton, tout en se sérialisant (« Bibliothèque Femina », « Romans célèbres de drame et d’amour », « Romans de cape et d’épée », « Crimes et châtiments »…).
Définitivement supplanté après les années 1940 par le livre de poche, le roman-feuilleton va toutefois renaître, d’une certaine façon, par l’image. L’histoire du cinéma naissant doit beaucoup au roman-feuilleton : dès 1910, des cinémas ambulants passaient des adaptations filmées des grands succès du roman-feuilleton. A partir de 1914, des salles fixes s’installent dans les villes, et sont très fréquentées par le public populaire. Ce fut en 1915 que naquit en France, à l’imitation des serials américains le « film-feuilleton », publié simultanément en feuilleton dans le journal et projeté en épisodes hebdomadaires sur l’écran. Ce fut Pierre Decourcelle qui fut ainsi chargé d’adapter dans Le Matin les 22 épisodes choisis par Pathé dans les serials américains sous le titre Les Mystères de New-York. La publication/parution de ce film-feuilleton dura du 27 novembre 1915 au 28 avril 1916. Il eut un succès populaire énorme et devint le film fétiche des surréalistes.
De nombreux romanciers-feuilletonistes français s’intéressèrent de près au cinéma naissant et jouèrent un rôle actif dans son développement : Decourcelle, Mary, Zévaco, Leroux, Spitzmuller, Bernède. Nombreux furent aussi les films adaptés des romans-feuilletons dans les années 1920, tels Judex (voir ci-dessus) Belphégor ou encore Rouletabille chez les bohémiens. Le « cinéroman » était prolongé par la publication en fascicules illustrés de photos tirées du film. Le cinéroman déclina dans les années 30, avec l’avènement du parlant, l’autonomisation du cinéma et le déclin du roman-feuilleton lui-même.
Si les adaptations cinématographiques des grands romans populaires ne manquent pas encore de nos jours, il n’est pas interdit de voir dans les feuilletons fictionnels radiophoniques qui se développèrent par la suite, puis la prolifération des séries de fictions narratives télévisées (d’ailleurs appelées « feuilletons »), ainsi que dans les formes nouvelles qui se développent sur internet une continuation, par le biais des média de masse qui se sont diversifiées, de la même aventure feuilletonesque.
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Pour en savoir plus :
Lise Queffélec, Le Roman-feuilleton français au XIXe siècle, Paris, PUF, collection « Que sais-je ? », 1989
Dominique Kalifa, Philippe Régnier, Marie-Ève Thérenty et Alain Vaillant (dir.), La Civilisation du journal, histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle, Paris, Nouveau Monde éditions, 2011