En cette fin 2021, nous vous proposons de découvrir le top 5 des journaux que vous avez le plus consultés cette année sur RetroNews.
Revue de presse des tops journaux 2021…
1) La Gazette, 4 juin 1770
« [Un] grand nombre de personnes de tout sexe & de tout âge ont été étouffées. Le nombre des morts monte à cent trente-deux, à savoir, quarante-neuf hommes ou garçons & quatre-vingt-trois femmes ou filles. Celui des blessés est de vingt-six : ces derniers ont été portés à l'Hôtel-Dieu & à la Charité, & la plupart sont actuellement hors de danger. »
En tête de ce classement, un article de La Gazette faisant état d’une tragédie sous l’Ancien Régime. Alors que des festivités sont organisées à Paris à l’occasion du mariage de Louis XVI et de Marie-Antoinette, un feu d'artifice est prévu pour conclure la fête. Mal tirés, les feux atteignent l’estrade. Les mouvements de foule font 132 morts, une tragédie.
2) Le Gaulois, 30 novembre 1899
« A la suite d’une hémorragie cérébrale, la comtesse de Castiglione s’est éteinte au n° 14 de la rue Cambon, presque ignorée, sans qu’une main amie ait fermé ces yeux si beaux, dont tant de cœurs furent enivrés. »
3) Gil Blas, 30 novembre 1899
« La comtesse sortait, il est vrai, chaque soir, mais pendant quelques instants seulement, pour promener ses chiens sur la place Vendôme. Mais alors elle était cachée aux regards profanes par une triple voilette et, d'ailleurs, ne se promenait qu'à la nuit. »
Les deux extraits suivants sont publiés en 1899, à l’occasion du décès de la comtesse de Castiglione, de son vrai nom Victoria Oldoini, née en 1837. Maîtresse de Napoléon III, elle influe auprès de l’empereur pour l’intervention française en faveur de l’unité italienne. Puis découvre la photographie, à laquelle elle s’adonne avec passion, avant de mourir dans la solitude.
4) Journal de Dreux. Supplément illustré, 10 juillet 1904
« Il y a des gens qui prétendent que l’amour n’a pas d'âge et bien qu’une telle affirmation semble assez paradoxale, on doit reconnaître que les exemples d’amoureux à cheveux gris ou même tout à fait blancs sont en somme moins rares qu’on ne l’imagine. »
5) Le Droit, 24 septembre 1896
« La femme doit obéissance à son mari. — Il y a cinq cents ans, Pierre de Roubaix, gentilhomme de la maison de Bourgogne, écrivait, à l’usage de sa jeune femme, une sorte de manuel conjugal qui, retrouvé par un érudit bibliophile, fut publié, en 1846, et dont la bibliothèque de Bruxelles conserve le curieux manuscrit. »
Les deux derniers extraits prennent place dans l’interview de Pauline Mortas sur la nuit de noces au XIXe siècle, dans laquelle la chercheuse nous plonge dans les représentations et imaginaires de la virginité et de la défloraison.
