Extrait du journal

Quel beau temps pour les spectacles... sur l’herbe! Nous irons tous ou bois, les lauriers sont poussés. Nous ne nous enfermerons plus si souvent dans ces cabanons torrides où la philanthropie ironique des directeurs de théâtres emprisonne les écrivains assez fous pour se livrer à la critique, en plein été. Gomme les faiseurs de livres prennent leur revanche, pendant la douce saison, sur les faiseurs de pièces.! Adieu les belles recet te?, les rappels de la claque idolâtre, le miel ou «'absinthe du lundi! Adieu ces succès dis proportionnés qui enlèvent, par la jalousie des droits d’auteur, tant d’écrivains honnêtes à la méditation féconde, au travail lent et pénible ! L’été ! c’est la saison des pauvres; c’est la saison de- gens naïfs qui-font do la poésie, ou qui écrivent des romans, au lieu de s’enrichir avec l’argent des autres à la Bourse,et avec les idées des autres sur les planches. Pauvre po lit livre, RJeu, jaune ou gris, voici qu’on te...