Extrait du journal

On sait maintenant que la Conférence impériale de Londres n'aura pas lieu. Les gouvernements des Dominions traitent par écrit, avec la Métropole les différentes questions qui intéressent la politique générale du Commonwealth britannique. L’une de cos questions est celle de la ratification du protocole de Genève. Les Dominions y font de sér esses objections , la principale c’est qu’ils répugnent à l'idée d’être éventuellement mêlés à une confia gratton européenne par des obligations préexistantes. Ils se souviennent de l’alerte de Tchanak et ils prof essent sur ce point une opinion assez voisine de celle des Etats-Unis. On comprend que l'Angleterre veuille ajuster sa politique à celle de ses Dominions et qu'à côté de la politique « anglaise » il ne puisse y avoir une autre politique « impériale ». On eût même pu redouter que' l'Angleterre ne cherchât à profiter des hésitations de ses Dominions pour se dérober définitivement à lempri» du protocole. On a même vu ces temps derniers, à la Conférence syndicaliste internationale, des représentants du Labour refuser de s'associer à la motion ouvrière en faveur du protocole, parce que celui-ci s'oppose à toute révision des traités existants et du statut territorial de l’Europe Le gouvernement conservateur aurait donc nu être tenté de répudier un héritage que les coreligionnaires de M. Mac Donald euxmêmes semblaient vouloir désavouer II n’en est rien et, très loyalement, une note Reuter nous avertit que si la Grande-Bre bagne songe à amender le protocole, elle , n’a pas l’intention de le naufragée. ces' une promesse à enregistrer....