Extrait du journal

Le général Rapp, ayant gagné de l’avance, en profila pour prendre une solo position devant Strasbourg et pour se préparer a livrer bataille une seconde fois. Son tan consistait , d’après les ordres <13 ffour'reproifutts dans le Courrier du lias-Rhin, à occuper l’arme du prince du Wuitemberg, en reculant lentement sur Strasbourg. Tels, disent ces documents, étaient d’ailleurs les ordres de l’empereur. Napoléon I", plus prévoyant et plus sage que son neveu, n’avait jamais songe que l’on put « abandonner l’Alsace pour porter la défense derrière les Vosges», el il ne pouvait entrer dans les plan- de ce grand génie militaire do laisser une forteresse comme Strasbourg dépourvue, non pas seulement d’armée capable do Unir la campagne, mais encore do garnison défensive. Il était réservé à Napoléon 111 et a ses conseillers de concevoir et d’exécuter ce plan, idéal do l’ineptie. Le gênerai Rapp déclare à plusieurs reprises dans ses ordres du jour, que l’empereur lui ordonna d’empocher, si la chose était possible, l’invasion de l’Alsace, et, dans le cas où l’ennemi sciait plus nombreux et forcerait I entrée, de se revirer, non pas sur les Vosges, mais sur Sliasbourg. Le prince do Wurlemberg se vanta, paralt-il, d’avoir coupé cette petite armée de sa ligne do retraite sur Saverne et do l’avoir forcée de so jeter dans notre ville : c’est a cette assertion que r pond une note communiquée par Rapp au Courrier du Bas-...