Extrait du journal

des misères du parti cariste : comme il n’admet ni les assemblées délibérant, ni la liberté de la presse, ses besoins, ses fautes, ses discordes demeurent assez longtemps cachés au public. Toutefois les observateurs attentifs ne se laissent pas abuser par le système mystérieux et menteur dont s’enveloppe don Carlos. Ils se demandent, depuis longtemps , pourquoi ce prince, auquel sont dévouées deux grandes provinces, les plus belliqueuses de l’Espagne, et qui compte tant de partisans dévoués dans le reste du pays, n'a pas déjà anéanti la révolution» n’a mime pas encore pu réussir à s’établir sur la rive droite de l’Ebre. On ne peut se rendre raison de tant d’impuissance qu’en admettant une multitude de mécomptes dans le parti de don Carlos, et en reconnaissant que ses journalistes de Paris trompent l’Europe sur tous les points importuns. ....