Extrait du journal

A UN LÉGITIMISTE. ( lettre. ) Nous avons tous la manie de la propagande, si on doit appeler ainsi le désir de voir s «tendre et triompher l’opinion que nous professons de bonne foi. Cependant je commence noire polémiqué par la déclaration suivante, qui est aussi sincère que sérieuse : je regarde la scission du parti légitimiste comme nécessaire , pendant longtemps encore , à la consolidation des principes de 1830, et à la bonne direction du nouveau gouvernement. Tout serait perdu , selon moi, si les ambitieux de votre parti abandonnaient les chimères qu’ils caressent dans l’avenir, pour saisir les réalités actuelles que le ministère doctrinaire les supplie d’accepter. Nous avons déjà, six ans après les journées de juillet , une cour et une aristocratie qui, toutes récentes qu’elles sont, ne se souviennent ni de ces terribles journées , ni des causes qui les ont produites. Quelles folies ne rêverait-on pas au nouvel OEiMe-Btruf, à la chambre des pairs et dans ver. hôtels de préfecture , si vos grands noms et vos immenses fortunes venaient sc rallier à notre cour, encore honteuse devant le faubourg St.-Germain. a noire quasi-aristocratie , encore un peu populaire, parce que vous vous amusez à la nommer une couraurifie 1 . .....