Extrait du journal

1° J’accepte d'abord, pleinement et simplement, la décision de l’Église sur les maximes des saints. Toutes les fois — et ce sera très souvent — que je présenterai la doctrine mystique de Fénelon comme irréprochable, je ne parlerai donc que de ses dt'/enses.La tentative de pression diplomatique sur Innocent XII et les autres censeurs du livre est un fait constant ; plusieurs écrivains très orthodoxes admettent qu'en toute autre circonstance, on aurait trouvé le moyen de ménager davantage la personne de Fénelon ; mais enfin le livre était condamnable. Synthèse trop hâtive et mal venue, il ouvrait la porte aux illusions qu’il voulait combattre et trahissait la vraie pensée de l’auteur. Il a été longuement discuté et d’une façon qui fait grand honneur à ces théologiens de Rome à qui l’abbé Bossuet trouvait si peu de cervelle. On l’a condamné dans les formes. N’en parlons plus *....