Extrait du journal

des 27 mai, 3 et 10 juin) du martyre d’une femme juive au Maroc en 1834, a ému toussons lecteurs; tant de grandeur, de simplicité, de ferme courage ne sont communs dans aucun culte, et surtout à notre siècle. L’appel à la charité de nos coreligionnaires qui terminait l’article de M. Lœb été également entendu, et nous avons reçu déjà quelques offrandes que notre estimable collaborateur fera parvenir à leur pieuse destination. Mais ce qui est supérieur encore à un concours pécuniaire, c’est l’élan de commisération et de sympathie que de telles publications éveillent en faveur de nos malheureux coreligionnaires du Maroc, au moment où la diplomatie, réunie en solennelles assises, s’efforce de faire pénétrer dans cet Empire sauvage, quelbues rayons civilisateurs, sous forme de protection européenne....