Extrait du journal

Nos coreligionnaires de Tunis n’ont pas, comme nous, Israélites français, plus d’un siècle d’éniKbncdijvation derrière eux : ils ne sont pas, connue nous, des citoyens liaiiitués de longue date à la vie libre, en possession de tous les droits politiques et sociaux, exercés à leur usage et connaissant toute leur force, aptes ù les faire valoir. sachant se servir de cette arme toute puissante dans les Etats modernes, spis s’appelle l’opinion publique et qui décide de toutes les réformes et de tous les progrès. H y a un quart de siècle à peine, ils étaient encore de pauvres serfs, parmi les plus humbles et les plus méprisés des sujets du Boy. ne trouvant, de protection contre l’arbitraire des lois d’un autre temps et le fana...