Extrait du journal

« Ce n’est pas, dit-il, parce que Bertin est allé aux Journées du Mont-Dore qu’on peut le classer parmi les neo-syndicalistes ». Je pense bien ! Tout a tait d'accord, monsieur Calzan ! Ceux qui étaient présents a la première manifestation de la petite cite auvergnate sont fixes. Il est mime un jeune marquis aux sympathies royalistes avouées, dont l’un des ancêtres fut un peu le théoricienréférence tie la Révolution Nationale, qui tut scandalise parce que, publiquement, Bertin posait la question ce la reconstitution d une Centrale ouvrière. Avec plaisir nous avons vu cette idem reprise par notre confrère « L’Opinion », dans l’un de ses récents numéros. Avec moins de joie, nous trouvons confirmation des reserves par nous faites sur l’expérience portugaise dans les toutes recenses grèves qu’a connues ce pays. L’expérience suédoise, que nous lui opposions, s’avère beaucoup plus engendrasse de paix sociale. De fort longtemps un conflit n a oppose, en ce pays nordique, patrons et ouvriers. Et si les neo-syndicalistes sont légion au Portugal, ce sont des syndicalistes de stricte obédience, aussi bien du cote patronal que du cote ouvrier qui, par une sage collaboration n’excluant en rien la liberté et respectant l’indépendance des organisations syndicales, réussissent a harmoniser les rapports sociaux en Suede....