Extrait du journal

La besogne serait de longue haleine, analogue à celle de la restauration de nos beaux châteaux (à tant de points de vue si précieux). Il faudrait sans précipitation choisir parmi les villages les plus intéressants, ceux ayant la .plus grande valeur archéologique, acheter maison après maison, bien entendu en laissant sur place jusqu’à leur mort, les enracines, les « vieux » attachés à leur terre. Au surplus, ccs villages, d’où la laideur serait bannie, ne devraient pas rester sans animation entre deux cataclysmes. Les maisons meublées, décorées, seraient louées au mois, notamment chaque été, pour des sommes minimes, soit individuellement à tous les postulants des classes moyennes et ouvrières, soit collectivement à certains groupements de travailleurs. Dans chacun de ces villages, quelques « vieux du bâtiment » pourraient recevoir une demeure et donner en échange une part de leur temps pour gérer et entretenir l’agglomération. On conserverait en bon état maison nomjaune, église. AenJe, dispensaire <>• mime de vastes locaux susceptibles de devenir rapidement des ateliers où les femmes auraient la possibilité de trouver un salaire, par exemple avec la confection de vêtements ou de produits pharmaceutiques... Aucune industrie d’armement, comme il convient, n’existerait dans ces parages. Pour redonner un peu de lustre à notre civilisation ensauvagée, ne devrait-...