Extrait du journal

L’Atlantique, dont ses décorateurs eux-mêmes ne font que commencer, à l’heure où nous écrivons, à explorer tristement les ponts écroulés, réunissait | dans sa décoration et son mobilier les formules les plus neuves et à la fois les plus anciennes. La tôle, les tubes d’acier, les laques, mais aussi les bois, les vernis, les capitonnasses. Et ces enduits à la cellulose plus inflammable, que tout. Or, il en est de même, nous devons y songer, de maints édifices publics, à commencer par nos salles de spectacles. Je songe à tel de nos théâtres les plus neufs, et sans contredit le plus luxueux, dont les balcons ne sont que tapis, bois et velours. Non, ce n est • pas assez d’avoir supprimé les draperies ' de nos pères. Les techniques nouvelles offrent à nos architectes, qu’ils aménagent un paquebot, un hôtel ou une salle de spectacle, la promesse d’un « coefficient de sécurité », comme disent les...