Extrait du journal

Au lieu de voir dans la guerre une raison de se libérer de vieilles habitudes, le Français cultivé y vit une raison de goûter les agréments qu’il avait dû négliger par désœuvrement ou manque de loisir pendant la paix. Mourir sans avoir lu La Chartreuse de Parme, sans avoir lu Dostoïevsky, sans avoir entendu Les Noces de Figaro, ç’eût été vraiment trop bête. Au-dessous des manifestations littéraires d’un nationalisme professionnel que jamais n’atteignirent les nationalises britannique ou turc, se constituait en France, dans les âmes particulières, une espèce d’internationale ; et il advint (toujours en raison d’une logique qui semble de la contradiction aux experts mal informés) que, lorsque la plupart des nations, anglaise, américaine ou italienne, l’uniforme de leur guerre internationale une fois mis de côté, se retrouvaient avec l’organisme le plus violemment national-...