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Bonsoir, 4 mai 1920

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Bonsoir
4 mai 1920


Extrait du journal

Mais, à part celle clientèle d’ordre spécial, ne croyez-vous pas que cette augmentation disproportionnée de prix va finalement se traduire par une diminution de recettes ? L'exemple des taxis et de leurs files annelées immuablement liguées comme le grand serpent de mer confit dans un bocal de muséum. celui des wagons aux couloirs comprimés d’an tan. désertiques aujourd’hui, aux banquettes vides, sont probants. Les recettes des comparées fléchissent comme celles de notre vénérable Administration des P T.T. ! On ne saurait croire à quel point les gens ont une indicible répulsion à télégraphier. Maintenant, le petit bleu n'existe plus et les « multiples », autrefois débordés, sommeillent dans les « centraux ». quant aux produits des timbres, ils sont fictifs, puisque les achats correspondent bien plus à la création d'une nouvelle monnaie tldueiaire, a la circulation de bons du Trésor à ia petite se mains, qu’à l’attestation d'un accroissement de correspondance. De ces exemples, il paraît résulter à...
Bonsoir (1919-1932)

À propos

Bonsoir est un quotidien d’informations générales créé en 1919 par l’équipe de L’Œuvre, dont Jean Pinot, son futur rédacteur en chef. Anticlérical et ouvert à gauche, Bonsoir est proche du Canard enchaîné et du Crapouillot, se présentant comme « le plus joli journal de Paris » et suivant « l’axe de la nouvelle majorité ». Feuille du soir, il présentait les actualités du jour dans un style vif et très souvent impertinent.

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