Extrait du journal

chaque jour. Car il y a un» cause permanente : l i cherté des vivres. Tous les objets de première nécessité ont augmenté de S.500 %, alors que Les traitements et salaires n'ont été majoras qu: de 500 %. Il en résulte un nayaise général, dont les éléments révolutionnaires profitent ii.dvlmiinent. Et cette misère s’accentuera. Si nous vivons encore, c’est que la plupart d'entre nous avaient accumulé un petit capital. Nous le mangeons maintenant. Tenez, je suis chef de la propagande, j’occupe un poste assez élevé. Mais il me faut ajouter chaque année 20.000 marks de ma fortuné personnelle. Mon dernier costume date de deux ans, et ma femme s'ingénie à fabriquer des toilettes neuves avec des vieilles. a On nous reproche de sévir surtout con-...