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Bonsoir, 17 janvier 1924

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Bonsoir
17 janvier 1924


Extrait du journal

Adieu, les fins repas que Von servait chez Vefour en pressente de trois cent cinquante boulevardiers monocles et caustiques ! Adieu, les noces campagnardes qu’ont chante.es Maupassant et Flaubert, les brasiers au-dessus desquels sq dorait le cadavre dodu d’un cochon de Lait, cor me au temps des ripailles médiévales 1. Seules, la formalité administrative et l'obligation religieuse trouvent grâce devant les fiancés et. devant leurs parents. On décide de réduire les frais au minimum. C'est tout juste si les nouveaux mariés ne reçoivent pas des mains du prêtre deux magnifiques alliances de toc. A Paris, les réjouissances gastronomiques qui accompagnaient chaque nouvelle union ont été remplacées par un lunch, un simple lunch où l’on offre à deux cents personnes, soixante francs de petits fours frais. A la campagne on sert aux invités de la noce le même repas qu’aux gens de la vendange en de la moisson. Autrefois le mariage prenait, une allure...
Bonsoir (1919-1932)

À propos

Bonsoir est un quotidien d’informations générales créé en 1919 par l’équipe de L’Œuvre, dont Jean Pinot, son futur rédacteur en chef. Anticlérical et ouvert à gauche, Bonsoir est proche du Canard enchaîné et du Crapouillot, se présentant comme « le plus joli journal de Paris » et suivant « l’axe de la nouvelle majorité ». Feuille du soir, il présentait les actualités du jour dans un style vif et très souvent impertinent.

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