Extrait du journal

« La grande illusion républicaine, entretenue par l’esprit des populations de l’Est, vient de s’évanouir, comme en i832 s’est évanouie l'illusion produite par l'esprit royaliste des provinces de loues. La Bourgogne, la Franche-Comté, le Dauphiné, l’Alsace ne se sont pas plus ébranlés en faveur de la république, malgré six jours de combats à Lyon, que la Bretagne et la Fondée, malgré la présence d’une princesse héroïque, et les mouvements qui ont éclaté sur quelques points. Les voies violentes sont donc finies, et nous venons de compléter, pour la guerre civile, l'épreuve qui avait démontré l’impossibilité de la guerre étrangère, quand les Français sont entrés à Ancône et à Anvers, devant une armée autrichienne et une armée prussienne. Ainsi rien n’est possible dans ces voies, ni à l’intérieur ni à l’extérieur, dans le sens républicain et dans le sens royaliste. La révolution est livrée à l’action de ses propres vices et des principes français. L’ordre se rétablira par la force des intérêts nationaux et de la constitution sociale; et depuis quatre ans la force de nos principes est telle que nous avons pu dire qu’il n’y aurait ni guerre étrangère, xwgtterre civile dans l’Est, m guerre civile dans l’Ouest sans être contredits par les événement. »...