Extrait du journal
Apres le parti républicain, vient naturellement ce que l’on appelle le parti royaliste, et d’abord, notez bien ceci : C’est une vieille tactique révolutionnaire que d’attacher l’épithète de faction ou de parti à toutes les classes de la société, que les véritables factions ou partis révolutionnaires ont eu à combattre, une fois qu’ils ont été au pouvoir. Or, comme ce que l’on appelle le parti royaliste dans le langage révolutionnaire, n’est autre chose que la société monarchique en France , démantelée , dispersée , saccagée et répandue sur toute la surface du sol fiançais , on conçoit aisément qu’il a dû être facile, à toutes les factions qui se sent tour-à-tour succédé au pouvoir, de trouver toujours quelques-uns de ces grands débris sociaux, en plus ou moins grand nombre , et plus ou moins agglomérés ensemble , pour s’en faire un prétexte de lois exceptionnelles et d’oppression politique : bide, la nécessité, de la part de toute faction dominante , d’avoir sans cesse un sobriquet nouveau ; une épithète styginalisante pour en frapper incontinent l’ennemi commun , qui est toujours, sous quelque nouvelle dénomination qu’on lui donne, le soi-disant parti royaliste. Ainsi, Charles X n’avait pas encore quitté le sol de son royaume, que déjà messieurs les libéraux, avant le partage du butin, en avaient déjà exclu les royalistes à la faveur du mot cariste , qu’ils trouvèrent instantanément sous leurs mains, pour les désigner mieux à la vindicte pops-...
Données de classification - année
- charles x
- napoléon
- robespierre
- france
- paris
- lisle
- parti républicain
- la république