Extrait du journal

Nouvelle loi scélérate, loi .« super-scélérate », qui manquait à la gloire de ses tristes auteurs : Bonnevay, répugnant jésuite, tout tremblant de haine et de peur devant la révolution inévitable ; cette petite vipère de Barthon — frère d’un déserteur rentré en b rance à la faveur d’une amnistie ; et enfin, et sur tout, -Aristide Briand lui-même, 1 aventurier cynique, l’incomparable fourbe qui trahit et qui ment aussi naturellement, aussi physiologiquement qu’il respire, et qui, croyant savoir ce qui l’attend si la révolution 1 emporte (le gaillard nous juge à son aune 1), quand il défend contre nous la société menacée, ne fait que défendre sa peau. Oui, c’est le syndicalisme révolutionnaire et le communisme qui sont visés : les C. S. R. et le Parti. Car il n’y a plus qu’eux aujourd'hui hui pour combattre à fond le militarisée et pour reprendre à leur compte, dans toute son ampleur, dans toute sa rigueur, la formule traditionnelle : Pas un homme ! pas un sou !... Pour les Bonnevay, les Barthou, les Briand, nous ne faisons, syndicalistes et communistes, qu’une même cible, nous ne sommes qu un seul ennemi. S’il était besoin d un argument supplémentaire à la thèse de 1 unité de fro entre l’organisation économique et I organisa lion politique du prolétariat révolutionnaire, c’est là que nous le trouverions....