Extrait du journal

Cette question si intéressante considérée dans son essence , et ses rapports généraux est devenue toute personnelle , par les hommes qui l'ont présentée à la Convention, et quelques orateurs qui ont voulu éclairer une question qu'il n'avoient point approfondie. A entendre les uns , on eût dit qu’il leur falloir appeler les départements pour mettre à la raison une poignée d hommes insensés , malades, égarés , dont le plus grand tort étoit pour eux , de ne pas croire à leur génie , à leur éloquence, et à l inflexibilité de leurs principes Républicains. Une foule de membres de la Convention , désirant écarter toutes les animosités particulières, a vu, dans ces premiers débats , qu’on paroissoit excité plutôt par de vieilles rancunes , que par un amour vrai de l'ordre et de légalité. Les propositions ont donc été rejettes : d'autre membres ont ensuite ouvert les yeux sur Philippe D’orléans , et sur les membres qui composaient le comité du 2 septembre ; d’autres membres qui ne voient rien , et qui méprisent D’orléans et ses complus , se réunissent à eux , sans songer aux conséquences d'une telle réunion ; et ceux-là c’est uniquement par amour pour ce qu’ils appellent les principes. Aujourd’hui que les départements s’éclairent à leur tour , et qu'ils jettent de toutes parts des cris d’alarmes, ceux qui sont aveuglés poussent les .cris de la résistance à l’oppression , d’autres qui eut peur de la justice nationale qui souvent arrive tard , mais qui enfin arrive se livrent à toutes les impulsions frénétiques du désespoir; cette question sur la force publique , ne reproduira point de dissection scandaleuse , si la majorité la saine partie de 1 assemblée , l'aborde franchement....