Extrait du journal

Quelques semaines avant le regret lé Charles Georges-picot, à la lin du mois de mai, nous quittai! un très ancien membre de noire Comité, M. Ternaux Compans. Issu d’une vieille famille d’industriels ardennais, ce diplomate, par ses traditions e! ses alliances, aussi bien que par sa carrière personnelle, s’intéressait très vivement à l’expansion de la France au delà des mers, à son passé historique et à l’essor de son influence par tout le monde ; n’avait-il pas servi son pays, et (h; la façon la plus efficace, pendant moule mit1 partie de sa carrière, aux confins de l’Asie, à Athènes d’abord, puis à Saint-Pétersbourg, aux côtés du général Ghanzy, de l’amiral Jaurès et du général Appert ? N'avait pas, dans une longue gérance du second de ces postes, jeté les premières bases de I alliance franccourusse? Comment, dès lors, s’étonner que, par la suite, lorsque son proche parent, notre cher président M. Emile Senarl, Imi eut demandé d’entrer dans notre Comité, M. Ternaux-compans ail accepté avec le plus vif empressement ? Sans doute, l’Association des Médaillés militaires (il avait obtenu, en l<871, pour sa belle conduite pendant le siège de Paris, une des deux médailles militaires attribuées à son régiment) ne tarda-t-elle pas à absorber toute son activité, surtout depuis «pi'il en fut, très vite, devenu ’e président général ; néanmoins, il ne cessa jamais de suivre avec intérêt les travaux du Comité de l’Asie française, tout au moins par l’intermédiaire du Bulletin. M. TernauxCompans était un de ceux sur la sympathie et sur l’appui desquels nous savions pouvoir compter à l’occasion....