Extrait du journal

JBépre melon des abus du commerce de la boucherie. Le commerce de la boucherie dans notre ville est sujet depuis longtemps à des abus qui a plusieurs reprises ont excité les réclamations générales de la population et éveillé la sollicitude de l’autorité. Diverses mesures ont été essayées, mais sans succès, pour rappeler les bouchers a l’observation de leurs devoirs. On n’a pas encore oublié les abris de f ancienne administration municipale pour créer un marche qui, en amenant dans notre ville les bestiaux nécessaires à l'alimentation publique, suffît au commerce de la boucherie, sans déplacement et avec économie , des approvisionnements supérieurs, pour le choix et la qualité, à ceux qu’ils allaient auparavanlchercher dans les départeuieus voisins. On se rappelle les résistances inouïes que celte mesure provoqua de la. part d une minorité intéressée à maintenir les abus ; elles aboutirent à la création de létal municipal. La coalition réduite aux abois fit sa soumission. Létal municipal disparut devant des promesses et des engagements qui ont bientôt été violés. Le marché aux bestiaux, qui plus d’une fois avait présenté jusqu’à 110 ou 120 bœufs, s’est trouvé tout à coup réduit à ud chiffre insignifiant et sans rapport a tec la consommation d une ville de 35,000 âmes. Ce déplorable résultat d une lutte obstinée , soutenue par quelques bouchers contre les bonnes intentions de l'administration municipale, ne pouvait se prolonger. La nécessité d’un Marché des bestiaux à Avignon , la position avantageuse de notre...