Extrait du journal

On Va l'ait observer : la parabole des vignerons doit être tenue domine un témoignage catégorique de la divinité de Jésus. Et c’est Jésus lui-même qui le donne. La Parabole distingue formellement les divers Envoyés, tour à tour rejetés, molestés, maltraités, même lues, elle les distingue du Fils que le maître de la vigne se résous enfin à charger de sa suprême mission envers les révoltés : « Ils respecteront mon fils 1 » Et c’est le contraire. « Voilà Vhéritier, dirent-ils, si nous le tuons, nous aurons l’héritage. » Jésus est extrêmement clairvoyant. 11 discerne sa mort ; il en discerne les secrets, les honteux i*essorts, la cupidité, la révolte, la convoitise de la propriété, celle du pouvoir usurpé. Il discerne la nature profonde, le principe du péché c’est le refus de l'homme à Dieu, c’est l’homme ive dépossède Dieu. Le reste dans le péché procède le là, le reste, c’est-à-dire mauvaise conscience, souillure, bestialité, (pic sais-je !... Mais le principe, ah ! le principe, 11c nous y trompons pas, il est évident dès Vivien, il est repris ici par Jésus, c’est 1 homme divinisé, Vhomme à la place de Dieu, l’homme qui entend s’approprier l'héritage. Le principe d’usurpation et de révolte explique tout. 11 explique parliculièrincnt noire temps. Ces vignerons révoltés, 011 ne les entend que trop : « N’est-ce pas notre travail qui crée les seuls droits ? N’est-ce pas lui qui fait valoir la terre ? La terre 11c doit-elle pas nous appartenir ? » L’autre dira : « Ne sont-ce pas mes capitaux qui mettent l’activité en valeur, mes droits 11c doivent-ils donc pas passer avant les autres ? » La revendication terrible et jalouse des droits, elle est bien là f...