Extrait du journal

LOBELISQUE n’est pas solitaire. Les taxis tournoient gaiement sur la place de la Concorde. C’est un joli carrousel. Sous le feuillage des Champs-Elysées, les femmes sont plus élégantes qu’à Deauville. C’est à partir du 15 août que les imprudents voyageurs qui se sont exilés sur quelque plage déminée commencent à regretter Paris. Ils ont bien raison. Seulement les vacances sont définitivement engagées, les chambres ont été louées à l’avance, les amis indiscrets occupent les pièces disponibles des villas louées à prix d’or ; il faut accepter ajournée trop chaude, les soirées humides, les promenades trop longues, les pique-niques manqués, les rires et les éclats de voix trop bruyants de •es voisins inévitables, aux visages gras, aux yeux luisants, et qui se distraient comme des enfants mal élevés....