Extrait du journal

bannis. Une foule surgit des forteresses démantelées. Ces hommes et ces femmes, l’élite ouvrière et intellectuelle, ont le corps décharné par les grèves de la faim, les épaules zébrées par les lanières du nouet, les poignets broyés par la contrictiuû des tortures. Leur front est haut • et lier, leur regard brille d’une flamme ardente. De»., profondeurs de leur cachot, par la puissance de la pensée, de la force irrésistible de leur sacrifice ils ont vaincu 1 atfeolutisme ignorant et meurtrier. L’épaisseur des bâillons, augmentée de l’écrasement des voûtes, «a fait du silence sépulcral lest gnôles une formidable clameur, à Laquelle tressaillit le cœur des opprimés et répondit leur terrible colère. Le tsariste est tombé sous les coups de ses victimes exaltées par la fraternité, déchaînées pur la révolte....