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Ce soir, 1 juillet 1949

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Ce soir
1 juillet 1949


Extrait du journal

LE procès de M. Parmentier «se. directeur de la police de Vichy, se poursuit devant la Haute Cour. Je serais fort étonné qu'il ne fût pas acquitté, comme son collègue Bousquet il y a quelques jours. Comme les administrateurs de Gnome et Rhône, qui avaient fait 5 milliards d'affaires avec les Allemands pendant IV cé'tfpafiod. Comme... Mais à quoi bon continuer l'énumération. Elle est trop longue et la liste s'allonge chaque jour. A l'issue du Conseil des ministres d'hier, on annonçait que plus de 2.000 col élaborateurs condamnés vont bénéficier de la grâce amnistiant. A citer le nom de tous ceux qui, condamnés après la Libération pour trahison à 5, 10, 20 an^, de travaux forcés sont déjà en liberté, le journal tout entier ne suffirait pas. Quoi d’étonnant dès lors que les anciens compagnons de Philippe Henriot, tous ceux qui sa réjouissaient d’entendre, chaque jour sa voix haineuse annoncer le meurtre de résistants et les tortures de patriotes, quoi d’étonnant qu'ils revêtent leur uniforme, et se regroupent pour de nouvelles parades. Tout ceci est' fort logique....

À propos

Créé par le Parti communiste en 1937 pour concurrencer Paris-soir, Ce soir était un journal quotidien du soir, dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch. Il cesse de paraître en 1953.

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