Extrait du journal

Une commerçante du quartier m'a signalé le cas d'Elllilienne DelaUave, elle m'a dit : « Allez la voir, tâchez de faire quelque chose pour elle. Je la voyais passer tous les jours cet été devant ma porte : avec ses deux gosses, si propres, si bien tenus. Ils étaient vêtus seulement d'un bain de soleil, c'était le plein été et je ne pouvais pas m'imaginer leur misère. Un jour, je lui ai parlé. J'ai appris que dans leur chambre, où ils sont entassés, ils ne pouvaient plus même dormir à cause des punaises. Depuis des nuits ils ne dormaient plus : elle était obligée de coucher les enfants sur des chaises. Je l'ai aidée ,, comme j'ai pu. A ce moment-là elle avait encore un peu de travail : elle écossait des haricots pour la Compagnie des wagons-lits. Ça ne rapporte pas beaucoup. Quelques sous....