Extrait du journal

On peut transporter sur la scène soit des êtres exceptionnels, placée dans des conjoncture- singulières, soit dits gens « comme tout le monde » aux prises avec des événements apparemment ordinaires. Mais cette seconde formule ne doit pas être ce qu'un vain peuple pense trop souvent, et l’auteur dramatique digne de ce nom ne -e contentera jamais d’agiter les ficelé - «le fantoche.- qui seraient « comme tout le monde » plu- que de nature. Son art consistera pr ei.-ément a «h voiler les aspects caches, inattendus ou troubles de.- pantins le- plus normaux par définition et a en saisir les rapports de cause à effet avec les « crises » diverses de l’existence. Certains « dramaturge»-, » prétendent, résoudre la difficulté en servant «lu faisan et en spéculant sur -a décomposition pour régaler de force leurs invités, admirablement entraînés a se pâmer rituel . ment a table d’abord, aux cabinets ensuite. (les traitent- n’ont pas tout a fait tort en ce sens qui! i! n'ignorent pas !«• faible d'une gratifie partie du publie parisien spis aime d’être chatouillé par en lia-, au son des musiques pn-ten«lûment les pin- distinguées... Mais il est humiliant «le laisser les dits traiteurs accréditer la légende que leur « maîtrise », en un genre si sp. uni .et le summum «le Part dramatique ne font qu'un. Je ne citerai pas les noms, le nom surtout, qui viendrait tout seul sous ma plume, pour éviter de faire trop plaisir aux confrères d'un auteur vivant que le succès (grand bien lui fasse 1 favorise avec persévérance. Mais je songe u la grimace dégoûtée «me font le- « raffiné-- » pour designer, hier le « Théâtre Libre », aujourd'hui telles œuvres marquant. - de la Modiietion moderne, taxées suit de coraudité, «soit «l'immoralité, soit. cause du co i. c donné ou du milieu etu.lio, soit t.arcc que le sujet traité es! décrété' « scabreux » en «soi......