Extrait du journal

L’agonie se prolongeait. Les soubresauts convulsifs agitaient toujours le malade. I! râlait doucement, d’un cri étouffé, rauque, qui gargouillait. Les \eux s'étaient lias sur un point du plafond cl ne cillaient pas. Il ne voyait plus rien ; il regardait au delà du monde visible des hommes. Biaise l'examina un instant mais ne put rester auprès île lui. Il s’assit dans la bibliothèque, prit un livre, s’étonna de pouvoir suivre sans peine la pensée de l’auteur. Il comprenait tout, saïs avoir a taire d'efforb : son intelligence travaillait avec une aisance qui lui donnait de la syiistaction. La nuit était tombée tout à fait et s’appuyait silcnvieuxenv it aux vitres de la baie. Emprisonné dans le cône de lumière qui tombait du lampadaire. il ne voyait rien en dehors. Cependant il eut l'impression que quelque chose se produisait d’insolite. Il se dressa, lit quelques pris. Son grand danois, couché devant une fenêtre ou\vite, poussait des grognements plaintifs en aplatissant les oreilles....