Extrait du journal

NON sans humour, le général de Gaulle parle de la Constitution, « qui entre, si l’on peut dire, en vigueur ». De fait, il faut bien en convenir : la vigueur n'est pas le fort de notre nouvelle Charte Faible, au contraire, elle l'est doublement. Elle l'est au regard du corps électoral, comme au regard des problèmes à résoudre. Sans aucun ménagement le général de Gaulle marque lé responsabilité des trois partis qui ont conçu ce système dons titubions, « absurde et périmé » Tout ce qui est dit sur ce chapitre rejoint trop directement les opinions exprimées depuis longtemps par « Combat » pour qu'il soit nécessaire de le commenter. Soulignons simplement l'importance accordée aux « immenses problèmes financiers, économiques, sociaux ». Jusqu'ici, ils semblaient n'avoir que relativement retenu l'attention de l'ancien président du Gouvernement provisoire. Félicitons-nous de les voir placés au premier rang, qui est le leur, aux côtés des problèmes « impériaux, militaires, extérieurs ». Car, si l'on révise la Constitution, c'est en fonction de ces questions qu'il convient de le faire. Ce sont elles qui commandent la vie et le destin du pays....