Extrait du journal

du coeur » « Permettaz-moi de vous dire, moi qui ai vécu les' semaines qui viennent de s'écouler, a poursuivi,le président du Conseil, combien plus touchante, combien plus affectueuse entore j'ai trouvé la préoccupation* avec laquelle vos hommes d’Etat, vos représentants se sont penchés sur les problèmes français. Non point comme des étrangers qui viennent faire l’inventaire et dresser le bilan, mais si,je puis dire, un peu comme le vieux médecin de famille qui vient au die vet du malade et qui s’enquiert, non pas seulement avec la science, professionnelle im peu sèche, mais avec une sorte d’inquiétude au .cœur qui fait que l’économiste le plus austère .participe aux angoisses du peuple au chevet duquel il s’est porté. Même si elle ne devait pas avoir de suite, cette affection est si profonde et touchante que la France ne pourrait pas l'oublier »....