Extrait du journal

Hier, c’est le professeur Portes. président du Conseil national de l'Ordre des médecins, qui a parlé à l’Académie des sciences morales et politiques du « consentement du malade à l!acte médical ». Après avoir caractérisé au point de vue psychologique l’acte médical, le professeur Portes a conclu que, dans l’intérêt même des malades, la médecine sociale si « profondément bienfaisante », doit « faire en sorte que les réalisations administratives n’aboutissent jamais à la mise en tutelle des malades et des médecins par des organismes impersonnels ». Le professeur Portes a établi, en effet, que « les contacts entre malades et médecins doivent continuer à s'exercer dans la plus grande liberté, notamment quant au libre choix du praticien par le malade ainsi qu’en ce qui concerne l’indépendance professionnelle du médecin »....