Extrait du journal

du Nouvelliste et l’aspect de Paris-Soir ! L’archiviste de la Gestapo ne manquera pas de comparer, avec quelque amertume sans doute, ce cinquantième numéro avec les premiers Combat le fin 1941. La différence marque mieux que tout commentaire la force croissante de la résistance tance à l’ennemi, unique mais à double visage : celui d’Hitler et celui de Pétain. Que notre journal ait paru régulièrement, W il ait si' sensiblement amélioré sa présensation, qu’il puisse s’égayer de dessins et de photos, tout à h fois attraits pour l’œil et preuves pour l’esprit, que son tirage ait pu passer de 10.000 à 200.000 et bientôt 300.000 (quels journaux abondamment pourvus de subsides par Marion et Goebbels et travaillant en toute liberté peuvent atteindre un tel tirage?), que sa diffusion couvre toute la Prance en largeur et en profondeur, représente une somme de difficultés vaincues, de dangers courus qu’il ne nous sera possible de révéler qu’après la victoire. Savoir que notre journal est attendu, et reçu avec ferheur et impatience est pour nous un grand stimulant, mais nous crée aussi, nous le savons, des devoirs sans cesse accrus. Celui d’améliorer notre présentation, mais celui surtout de représenter toujours mieux l’opinion ‘de la France Combattante de l’intérieur auprès de -nos frères d’armes de l’extérieur, et de la représenter auprès...