Extrait du journal

Sans doute, une propagande à la fois Subtile et lancinante, orchestrée par des journaux de plus en plus à la dévotion de leurs anciens maîtres (et il faudra bien dévoiler un jour quels sont les propriétaires véritables de cette presse), contribue tous les jours à faire des nationalisations, pour le Français moyen, le bouc émissaire de tous nos malheurs économiques. Mais cette presse elle-même ne serait pas tombée dans ces mains, si un ensemble de fautes commises par les nationalisateurs dans les secteurs vitaux des imprimeries et des messageries, n’avait pas réduit peu à peu les journaux à remédier par des capitaux nouveaux à un équilibre financier toujours plus atteint....