Extrait du journal

ANS la soirée du 20 juillet 1944, Hitler annonçait à l’Allemagne et an monde, par radio, que la Providence venait une fois de plus de lui sauver la vie, en le préservant d’un ignominieux attentat. En son quartier général de Rastenbourg, en Prusse Orientale, alors qu’il s’entretenait avec ses généraux, une bombe avait explosé, causant la mort d’un de ses collaborateurs, blessant grièvement quelques autres, réduisant en cendres le local où ils se trouvaient réunis. Il était miraculeusement indemne. « Je suis heureux de pouvoir vous annoncer encore une fois, mes compagnons d’armes, concluait le Führer, qu’il m’a été accordé à nouveau d’échapper à un sort qui n’avait rien d’effroyable en soi, mais qui eût causé le malheur du peuple allemand. J’y vois aussi le doigt de la Providence qui m’indique que je dois poursuivre mon œuvre, et je le poursuivrai. » En réalité,...