Extrait du journal

Mais quelle était alors la pensée maîtresse d’Aristide Briand ? Je l’entends encore me faire ses confidences : « Sous sa forme actuelle, la S.D.N. n’est pas viable et il en sera ainsi tant que les EtatsUnis et la Russie — c’était avant la courte apparition de ÎUR.S.S. à Genève — n’en feront pas partie. Pour l’instant, nous bâtissons sur du sable. Par tous les moyens, il faut donc ramener à nous les absents. La meilleure façon d’y parvenir, de vaincre les scrupules et la méfiance est, à mon sens, de réorganiser l'Europe, de la recréer, de montrer que nous sommes apibles-d’non -travail constructif et pacifique. »...