Extrait du journal

assurent qu’une excellente base de débarquement ne suffit pas. Il faut encore de bonnes routes qui permettent un trafic intense et rapide entre le port et le front. Or, ajoutent-ils, aucune route ne peut être qualifiée de bonne quand le mauvais temps s’installe. Que d’imprécations légitimes contre le mauvais temps et ,par suite contre la boue qui alourdit les convois et les freine. Et puis, dès qu’il pleut et que les champs sont transformés en fourrières, la colonne est obligée de coller à la route. Impossible d’éviter l’embouteillage ! Parmiles les Canadiens et les Anglais qui sont engagés sur les fronts de Hollande et de Belgique, beaucoup regrettent le désert. « IA, disentils, nous n’avions pas à nous inquiéter des conditions atmosphériques... Parfois, une tempête de sable, mais rien d’autre... C’est en Tunisie, puis en Italie que nous avons fait connaissance avec la guerre sous l’averse »....