Extrait du journal

La liberté, c’est la voie commode, et qui en apparence ne demande pas de sacrifices. Seulement, 11 est avéré qu’elle n’est possible qu’en période de richesse. Il faudrait donc alors nous arranger pour recevoir d’autrui, c’estdédire des U.S.A., les richesses qui nous manquent. Cette dépendance économique crée alors une certaine dépendance politique et ceci d’autant plus que l’apport américain sera fait dans une économie plus « libérale », donc plus ouverte au jeu incontrôlé des changes et des capitaux. Accepte-t-on cette dépendance ? C’est ce qu’il faudrait dire franchement. Peut-être est-ce un moindre mal, peut-être est-ce le pire des maux : mais pire encore serait d’éluder le problème....