Extrait du journal

D'un côté, nous avons eu des gouvernants qui, n'ayant jamais eu d'instruction publique ou privée qu'au ministère, ont, tout naturellement, supprimé sans difficulté ce qu'ils ignoraient. De l'autre, nous avons eu des universitaires, érudits sans doute, mais qui, dans un étrange esprit sectaire, ont considéré le grec comme un honteux vestige d'un autre âge, et le latin comme entaché de congréganisme. Et, tout tranquillement, par ignorance ou par esprit sectaire, l'étude de tout ce qui fait le tond même de notre langue et de nos idées a été supprimée de l'Université....