Extrait du journal

avant un deuxième centenaire, la date à laquelle les expositions de peintures sont devenues régulières et périodiques et si la médiocrité des artistes vivants est telle qu'il est devenu -nécessaire, pour attirer le public, de faire appel aux morts. Question inutile : il s'agit simplement d'une fantaisie de dilettante, d'une réalisation que seul peut-être M. J.-G. Goulinat, peintre et expert universellement réputé en réparation de tableaux, par sa connaissance du passé et les services qu'a rendus sa science aux collections tant publiques que privées, que seul M. Goulinat pouvait mener à bonne fin. Une fois encore, nos musées ont censenti des prêts et aucune protestation émanant de la Ligue de soi-disant défense de l'art français, n'a été émise, que je sache. Les musées ont prêté, les particuliers aussi, afin de grouper, non point les œuvres exposées en 1737 au Salon carré du Louvre, salon qui devait donner son nom aux expositions de peinture, mais des œuvres exécutées, à diverses dates, par les artistes figurant au livret de 1737....