Extrait du journal

André Maurois, ont fait créer dans les pays du Nord la poésie du confortable et le lyrisme du foyer. A Paris, justement, l'hiver est la saison de la vie sociale, de la vie dissipée. L'agora n'est plus à ciel ouvert, elle a même une atmosphère enfumée et chargée de microbes; mais, à cela près, nous rêvons, sur l'agora. Le vrai Parisien ne tient pas en place chez lui. Surtout quand vient le soir. Et c'est pourquoi il bénit les frimas qui font cesser le jour au milieu de l'après-midi, obligent à une vie charmante et artificielle huit heures sur seize et ramènent l'homme dans la foule, pour laquelle il a été créé de toute éternité....