Extrait du journal

Il l'aimait et le connaissait. Depuis qu'il avait quitté le service militaire, il partageait son temps entre Pétersbourg et sa. maison familiale, où il limait à écouter les rustiques chanteurs. Et c'est pourquoi ce même peuple, que nous voyons ici tremblant et prosterné, que nous retrouverons au tableau suivant, massé sur le passage du nouveau tzar et l'acclament sur un vieil air national, apparaîtra au dernier acte, frémissant de sa force redoutable et livré à ses intincts destructeurs. Paysans et paysannes se sont emparés 'de leur seigneur, ils l'ont lié à un tronc d'arbre, bâillonné, et chantent autour du malheureux, des chants d'une sinistre ironie....