Extrait du journal

On a beaucoup parlé, tous ces temps derniers, de jules Vallès à l'occasion du cinquantenaire de sa mort. On a -loué comme il fallait, et Jans les journaux de tous les partis, l'écrivain de l'Enfant, de l'Insurgé et autres oeuvres, toutes d'un maître de la langue française. On s'esi étonné qu'il ne figurât pas dans les manuels littéraires destinés aux écoles. Regrettable absence, en effet, mais qui, cependant, s'explique. Il fallait bien laisser s'éteindre un peu le soucenir du révolutionnaire quêtait Vallès, et, au surplus, tous les gouvernement, depuis 1871, ont travaillé à faire oublier la Commune et ont voulu laisser refroidir les cendres des incendies qu'elle avait allumés. Au surplus, l'Université paraît, tout comme l'Eglise, être sûre de son éternité. Elle se dorme du temps pour tout. Avant d'adopter les hommes et les œuvres, elle les laisse mûrir, les soumet à l'épreuve des années. On s'élortne quelle n'ait pas encore fait une place à Vallès, mais combien de temps ne lui a-t-il pas fallu pour accueillir les romantiques les plus glorieux....