Extrait du journal

Georgette Leblanc surtout fascinait le village dont. toute la marmaille aux joues de poupée -la regardait confusément comme une apparition surnaturelle. Elle ne dédaignait pas de s'en aiMer à pied parmi les routes encaissées- et humides. Maeterlinck, lui, ne se montrait que peu. La maison, cachée derrière de hauts murs, dérobait aux yeux du vulgaire le solitaire philosophe. Il vivait dans une grande retraite, ne quittant guère sa résidence que pour s'en ailler courir enaurp la région. Mais la plupart du temps, il restait donc chez lui, confiné eutré ses bonquins et ses abeilles. Les abeilles alors requéraient son attention, il devait peu après nous raconter leurs mœurs dans l'un de ses plus beaux livres. La première fois que je le rencontrai chez lui, il ne manqua pas de me mettre à même d'observer dans la ruche de verre le peuple agité et bruissant des ouvrières pullulantes....