Extrait du journal

Voilà le ton. Ajoutez-y certains mots qui projettent cette lumière si vive où le lecteur se reconnaît; un mélange de sentimentaliié ironique et de tendre scepticisme; le don d'animer les personnages. Vous n'oublierez ni le chien-Gustave, ni Rémy, - ni le docteur Jeanne Niclos, ni Antoinette, ni aucun de ces acteurs (dè la comédie quotidienne, ni les décors où hauteur les a placés, que ce soit le poussiéreux Paris on la limpide Touraine. Enfin, une nostalgie singulière, de la blague, de l'émotion, beaucoup de sincérité et une profonde connaissance âe nos contemporains et de nos contemporaines qui ne sont saugrenus que pour les observateurs superficiels. Ce qui fait qu'après avoir fermé P. P. C., on se prend à songer que l'étude aiguë et moqueuse de ces bonshommes et de ces petites femmes d'aujourd'hui est tout simplement une précieuse et savoureuse contribution à l'histoire du cœur humain....