Extrait du journal

C'est dans cette maison qu'il était venu s'installer avec Florine. Il revoyait ses attitudes et ses gestes, réentendait sa voix jeune, car, vaillante et gaie,,elle emplissait naguère le logis de ses roulades. C'était la seule femme qu'il eût jamais aimée, qu'il eût jamais connue. Par elle seule il avait goûté la joie d'amour. Alors, accablé de sa solitude actuelle, il revoyait par la pensée sa laiteuse chair de rousse, les lignes et les fossettes de son corps, les ondes de sa chevelure dorée, Ii l'appelait désespérément et sanglotait lorsque, dans son hallucination amoureuse, il n'étreignait dans ses bras que le vide....