Extrait du journal

- Vous l'amusez. Si vous viviez avec lui, vous le trouveriez vite pire que votre mari. Comprenez donc que votre vengeance n'aboutit qu'à votre propre amertume. Vous rentrez tout de même le soir .chez vous, soumise, et la froideur de votre mari ne vous est pas moins lourde. Pauvre vengeance! Vous autres, femmes, vous ne protestez que par ce moyen unique : donner votre corps, c'est-à-dire servir, faire bénéficier un tiers qui ne vous aime pas. Comment vous aimerait-il? Il sait trop ce qui vous amène. Vous le prenez comme pis-aller, il ne vous prend que comme intermèdes:.. comme des filles....