Extrait du journal

ils vont, fantômes ou plutôt gnomes séparés du monde. Ils vont rôdant dans une géhenne qui n'existe que pour eux. Ils se traînent dans les mêmes voies où roulent la fortune, la joie et même l'ivresse de vivre. Tout cela existe, tout cela les enveloppe, tout cela les écrase, et rien de toui cela n'est pour eux. Ces frères qui les coudoient, ces objets brillants ou savoureux pourtant si proches sonl désormais s.i loin d'eux qu'ils n'y songent peut-être même plus. Ils les regardent et ne les voient pas. Ils les frôlent et ne les sentent pas. Un monde de malheurs les écarte autant de cette, humanité normale que s'ils habitaient une autre planète. Ils sont si bien vaincus que lçur déchéance n'est même plus un châtiment, n'est même, plus une injustice.....