Extrait du journal

Déjà, le 4 juillet 1925, quelques semaines avant le départ de la mission Caillaux pour l'Amérique, un autre président du Conseil, M. Painlevé, avait déclaré avec beaucoup de Iforce, le jour de l'Independence Day, au banquet de la Chambre de Commerce américaine : « Je [veux parler des dettes avec l'autorité de chef de gouvernement, pour ;vous dire que la France ne songe pas, n'a jamais songé à les renier; la France a pour elle une honnêteté, une probité séculaires qu'aucun effort n'a jamais découragées, qu'aucune tâche n'a jamais rebutées ; cette probité, c'est une de ses vertus, ,c'est aussi une de ses forces; elle ne lui manquera jamais. » Il semble bien que le Parlement ait pris à son compte cette affirmation catégorique, puisqu'agcune interpellation ni aucune jmotion ne se produisit à la tribune pour y contredire, et que l'unique scrutin relatif à la question se place au 8 mars 1927, quand, sur une intervention de M. Vincent-Auriol, au nom du parti socialiste, 350 yoix refusèrent de discuter les dettes, ce qui parut alors une sorte de consentement tacite à leur ratification. ..-.,...